JEANNE IL ETAIT UNE FEMME

Belle plante

C’est l’histoire vraie – et incroyable – d’une femme qui brava les interdits de son époque pour vivre son métier et l’amour qu’elle portait à un homme qui ne lui était pas destiné. Nous sommes au XVIIIe siècle, en France, et Jeanne Barret, orpheline et pauvre, se travestit en homme aux côtés du botaniste du roi, Philibert Commerson, pour partir avec lui faire le tour du monde, à la recherche de nouvelles espèces de plantes. S’articulant autour du dernier jour de la vie du botaniste, ce récit ultra documenté, remonte dans le temps, dressant un véritable portrait romanesque, par le biais d’une écriture – celle de l’auteure réunionnaise Lisiane Bernadette Thomas, dont on comprend combien elle a été passionnée par le sujet – fiévreuse, dense, parfaitement arrimée à l’époque qu’elle décrit. M. Baudet  Revue Smart – Corsair  4e trimestre 2018  

 

JEANNE IL ETAIT UNE FEMME

Jeanne Barret, pionnière de l’émancipation féminine.

Le dernier roman historique de Lisiane Bernadette Thomas décrypte le parcours d’une fille de la terre au siècle des Lumières.

Cette histoire est celle de Jeanne Barret, jeune paysanne en quête d’existence exaltante à l’heure où le premier tour du monde français mené par Bougainville fait miroiter l’espoir de découvertes merveilleuses. Une histoire vécue dans le sillage de Philibert Commerson qui posa ses malles un an durant à Bourbon (aujourd’hui La Réunion) en 1770 avant de passer à la postérité cosmique en laissant son nom à l’un des cratères de notre Piton de la Fournaise.

Dans la soirée du 13 mars 1773, en Isle de France (aujourd’hui île Maurice), s’engage un tête-à-tête intimiste entre le célèbre naturaliste français et Jeanne dont la liaison est sublimée par une passion commune pour l’étude de la nature. Jeanne Barret est une femme hors cadre, en avance sur son temps, ne reculant devant aucun obstacle, tant elle est déterminée. « Je ne dirai pas qu’elle est progressiste. Pas dans l’intention en tout cas. Elle est juste allée jusqu’au bout de ses rêves. Elle s’est émancipée de tout carcan social en bravant des interdits imposés à sa condition de femme et de paysanne, sans s’inquiéter de leurs conséquences et sans se positionner en militante féminine. Ses actes et comportements de femme émancipée ont été dissimulés de son vivant; ce n’est qu’à cette condition qu’elle a pu se réaliser. C’est ce qui confère encore plus de force au personnage; elle a été seule face à ses choix. Jeanne a vécu en femme moderne qu’aucun obstacle ne rebute. Le message: ce que femme veut, femme peut, devrait être universel. »

Ce roman est né d’un tête-à-tête fortuit autant que fécond du côté de la Bretagne. « J’ai rencontré un des descendants de Philibert Commerson à l’occasion d’un salon du livre à Saint-Malo il y a plusieurs années. Par la suite, il m’a confié quelques lettres du naturaliste qui ont été une mine précieuse de renseignements » raconte Lisiane Bernadette Thomas dont l’écriture fleure bon la finesse et l’intelligence.  A. Junot / JIR

 

LA TERRE JUMELLE / AU-DELA DE LA FOURNAISE   VOLUME 1

La naissance du Fantasy-Run?

Bernadette THOMAS édite en ce début septembre le premier volume d’une trilogie intitulée « La Terre Jumelle ». Le premier tome « Au-delà de la Fournaise » qui démarre à La Réunion, explore les terres de la fantasy, cette littérature souvent anglo-saxonne où voisinent les elfes et les nains. Dans l’histoire, Victor et May-Lys sont deux jeunes Réunionnais. Leur vie bascule le jour où May-Lys est placée dans le même orphelinat que Victor. Dans ce lieu sordide où les punitions corporelles et gratuites sont légion, les deux jeunes se découvrent des pouvoirs magiques.  Amenés à fuir, ils croisent le chemin des « chapangues » et explore un nouveau monde: la Terre Jumelle, reliée à notre planète par l’île de La Réunion. Les deux jeunes gens sont alors pris dans un affrontement entre les forces du mal, emmenés par la redoutable Kalla et les forces du bien avec notamment la sage Jaga. (…)

L’originalité de l’oeuvre se retrouve dans la place particulière qui est donnée à l’île de La Réunion. Sans rien révéler de l’histoire, on peut déjà noter quelques éléments typiquement péi: d’abord la méchante Kalla « qui est peut-être tout simplement notre bonne grand-mère Kalle réunionnaise » (page 114). A noter aussi les « chapangues », mélange de papangues et de chats marrons, qui se partagent entre des bons et des mauvais. L’auteur confesse avoir une sympathie pour ces animaux qui peuplent la ravine à côté de laquelle elle vit. Le monde des Jumelliens est quant à lui une sorte de Réunion amplifiée et le choix de notre île comme lien entre les deux mondes n’a rien d’anodin. « Comme l’indique son nom, La Réunion présente un modèle idéal de vivre-ensemble social, religieux, ethnique », écrit l’auteur (page 10). Ce modèle se retrouve d’ailleurs dans la difficulté qu’ont les démons à posséder un corps sur l’île, dérangés par les bons dieux de l’hindouisme, du christianisme,… Une île de La Réunion magique? (…)      N. Bonin / Le Quotidien 

Embarquement pour la première trilogie fantasy péi

Bernadette THOMAS revient avec, sous le bras, une trilogie fantasy. Elle a ancré une aventure fantastique dans les entrailles de La Réunion. Au coeur de ce satané volcan où l’imagination peut tourner à plein régime pour peu qu’on la laisse vagabonder. C’est ce qu’a fait l’auteur réunionnaise pour son troisième roman « La Terre Jumelle ». Le premier d’une trilogie qui embarque le lecteur sur les pas de Victor et May-Lys, deux ados réunionnais en pleine échappée de leur orphelinat. En moins de temps qu’il n’en faut pour avaler les pages, ils vont être propulsés à dos de chapangues sur la terre jumelle de La Réunion. Un monde parallèle où se sont réfugiés des elfes, des vampires, des loup-garous. Entre les deux mondes, des passages secrets abrités dans les replis du volcan. Un volcan où règne la terrible Kalla. Cà vous évoque quelque chose? (…)                            B. Nauleau / JIR 

JE VEUX MA PLACE AU SOLEIL

Après « Le souffle des disparus » qui nous plongeait dans le monde invisible des âmes errantes, cette face cachée de la culture insulaire, Bernadette THOMAS poursuit sa peinture de la vie réunionnaise. Une peinture légère, sensible, à l’écoute du battement des coeurs. Celui de Maximin, notamment, jeune homme qui n’a rien à attendre de Bras la Boue et de ses cases en tôle. Comment sortir du fond de la ravine qui a encadré son enfance? Maximin part vavanguer autour de l’île, reconstruit un monde à sa mesure. Il y a toujours de l’espoir, dans cette Réunion si ingrate pour nombre de ses fils. Avec une infinie tendresse pour ses personnages, l’auteur nous emmène sur des sentiers ensoleillés, en quête de la vraie vie.  B. Grollier / Revue Air Austral 

Miettes d’espoir à Bras la Boue

« Je veux ma place au soleil » est l’histoire de Maximin, 20 ans, qui n’a pour bagage qu’un passé cassé, un présent fait de survie et un avenir en point d’interrogation. L’école? un vague et douloureux souvenir. L’emploi? Même pas encore un souvenir: juste un vain espoir. Seule solution pour s’inventer une vie qui vaille la peine d’être vécue: partir à la recherche d’un trésor. Au départ le rêve est cousu d’or et de pirateries. Mais il se transforme en chemin, au fur et à mesure du périple de Maximin autour de son île et des mille et une légendes qu’elle contient, en quelque chose de bien plus immatériel er précieux… Tout ce qui brille n’est pas d’or-tel ce soleil auprès duquel le jeune homme aimerait tant se faire une place-et il y a aussi de l’or au milieu de la boue de ce quartier de Bras la Boue, en bas de Saint-Denis et des lumières de la ville… S.B / Le Quotidien 

LE SOUFFLE DES DISPARUS

Jean est un Réunionnais moderne, bien dans sa peau d’Occidental des tropiques. Jusqu’au jour où une insupportable torture intérieure l’amène à explorer les frontières du surnaturel. Dans « Le souffle des disparus », Bernadette THOMAS sonde le tréfonds de l’âme insulaire. Dans un récit appliqué, elle fait remonter à la surface de l’existence de son héros la lancinante présence des esprits, raconte la rencontre brutale de la rationalité et de la sorcellerie. Au fil des pages, les ancêtres trop rapidement oubliés viennent se rappeler au souvenir des vivants, de ceux qui savent encore en capter le message. Une histoire édifiante, un premier roman prometteur.  B. Grollier / Revue Air Austral 

Ce roman est profondèment ancré dans la réalité réunionnaise. Il raconte l’histoire d’un homme et d’un femme. Lui, c’est Jean, confronté à la sorcellerie, désemparé, désespéré même. Elle, c’est Madame Pausé, médium guérisseur. Inspirée par ses ancêtres, elle fera découvrir à Jean le monde spirituel. A la fois réaliste et poétique, ce roman nous prend par la main pour nous guider dans un monde que chacun pressent sans l’appéhender vraiment. Alors qu’il fait partie intégrante de notre culture, héritage de peuples déracinés qui ont ancré leurs croyances en les métissant. Peu importe que l’on croît ou non aux esprits de nos ancêtres, on se laisse bercer aux accents sensuels du récit. Dans le monde où nous entraîne Bernadette THOMAS brûle un feu volcanique fait de passion et de mystère.  Extrait du JIR 

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